Patrimoine Maritime Catalan |
Les
barques Catalanes ou « sardinals » sont,
à l’origine, des bateaux de pêche à la Sardine et à l’Anchois. A
la fin du 19 ème siècle, Collioure compte plus de 120 barques servies par 700
marins environ. Avec les ateliers de salaison et divers chantiers de
construction ce sont plus de mille personnes qui travaillent de la mer.
comment reconnaître un Sardinal ?
Avec
Michel JUNCY, un « complice » co-propriétaire du « Notre Dame
de Consolation » (voir plus bas) nous allons essayer de vous montrer
quelques uns des points qui caractérisent les Sardinals construits jusqu’au début
du XXè siècle. Les autres points seront vus au fur et à mesure de l’évolution
du chantier.
L’ASTA
(fourche avant) et la CONTRARRODA (la contre-étrave)
ont été remplacées. Michel JUNCY tient
l’ancienne ASTA à coté de la nouvelle. Taillées dans une fourche
d’arbre on constate qu’elles sont toutes deux asymétriques, à cause
de l’arbre…ce qui n’était pas un gros souci…
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Les MEDIS (varangues) sont effilées à leur pointe et arrondies sur leurs angles. A l’époque ce travail de finition était la marque d’un « bon travail ». Il est vrai que taxes et charges diverses ne pesaient pas aussi lourdement sur le travail et ces détails de finition n’étaient guère coûteux. On remarquera aussi le clou d’époque, de tête et de section carrés. |
Le fond du SARDINAL est plat. La PARAIA et la SOBREPARAIA (les deux premières planches à partir de la quille) entourent et insèrent l’ESCUA (les fausses quilles). Comme les bateaux sont tirés sur la plage le fond en est plat et las ESCUAS verticales. |
Michel
Juncy et « NOTRE DAME DE CONSOLATION »
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L’autre
monument historique est le Miguel CALDENTEY. Une Goélette de 30 mètres
construite en 1916 aux Baléares
pour commercer avec les Philippines et l’Amérique du sud. Propriété
de la commune de Canet en Roussillon, ce bateau pourrit scandaleusement au fond
du port, nous en reparlerons.
Ces
deux exceptions culturelles sont donc Catalanes…
Communiqué de Presse
du 18 mai 2004
PATRIMOINE MARITIME CATALAN :
LE SCANDALE DU « MIGUEL CALDENTEY »
Or c’est une pièce exceptionnelle de notre
patrimoine : il représente l’un des deux seuls navires de grande taille
survivant du passé maritime Catalan. Lequel a connu son apogée au XIXéme
siècle avec les lignes maritimes vers les Philippines, l’Amérique du Sud et
Cuba. L’autre (la « Santa Eulalia ») se trouve à Barcelona, sous
la responsabilité du Museu Maritim qui l’a entièrement restauré et la fait
naviguer. Deux poids deux mesures donc, ou plutôt deux sens du patrimoine bien
différents…
Il est
fondamental que ces deux navires soient préservés: outre l’intérêt
patrimonial présenté par chacun (Ils sont sensiblement différents), il peut
arriver un accident de mer qui nous prive du dernier. Le
« Miguel Caldentey » doit donc être sauvé, nous le devons à nos
enfants.
Par ailleurs il se trouve que ce navire, qui fréquentait le port de Port-Vendres jusque dans les années 50, a été classé « Monument Historique » en 1988. Ce qui prouve son incontestable intérêt patrimonial. Mais ce classement impose à son propriétaire (la commune de Canet en Roussillon) comme aux services de l’État, des obligations incontournables quand à sa survie. Obligations prévues par la loi. Pourtant jusqu’ici rien n’y a fait. Pouvons nous rester sourds et aveugles plus longtemps?
-
le
Propriétaire, pour qu’il
explique pourquoi les fonds nécessaires à l’entretien du navire ne sont pas
prévus?
-
Le
Préfet, pour qu’il justifie pourquoi un
rapport d’expertise lui permettant d’agir, n’a pas été commandé à
l’expert national chargé du patrimoine maritime?
-
Le
Directeur Régional des Affaires Culturelles de
Montpellier pour qu’il explique pourquoi ses services qui en ont les moyens,
n’ont pas contraint le propriétaire?
L’ESCÀNDOL DEL « MIGUEL
CALDENTEY »
L’associació
« sauvons Ideal », que restaura el sardinal destruït per un incendi
en 2001 a la platja de Cotlliure, s’indigna de la situació de la goeleta de
30 metres « Miguel Caldentey ». Construïda el 1913 a les Balears,
abandonada per tots, se podreix en un fangar de voramar del port de Canet de
Rosselló, fins a tant que mori ? Darrerament parts de darrere de la coberta
flotaven al port, trossos del timó
s’han enfonsat qui sap on, el pont s’esfondra…
Ara bé, és una peça excepcional del nostre
patrimoni : representa un dels dos únics navilis de grans dimensions que
ha sobreviscut del passat marítim català ! Han conegut l’apogeu al S. XIX amb les
línies marítimes vers les Filipines, l’Amèrica del Sud i Cuba. L’altre
(la Santa Eulàlia) se troba a Barcelona, sota la responsabilitat del
Museu Marítim que l’ha restaurat de cap a cap i l’ha fet navegar. Dos
pesos, dues mesures doncs, o més aviat dos sentits del patrimoni ben diferents…
És fonamental
que aquests dos vaixells siguin preservats : ultra l’interès patrimonial que
presenten cada un (són
sensiblement diferents), pot ocórrer que un accident de mar nos privi del
darrer. El « Miguel Caldentey » l’hem de salvar doncs, ho devem
als nostres fills.
D’altra
banda, el fet és que aquest vaixell,
que freqüentava el port de Portvendres fins als anys 50, ha estat classificat Monument
Històric per França el 1988. Cosa
que prova el seu
incontestable interès patrimonial. Però aquest classificació imposa al
seu propietari (el municipi de Canet de Rosselló)
com als serveis de l’Estat, obligacions inedulibles pel que
fa a la seua supervivència. Obligacions previstes per la llei. Tanmateix fins
ara no s’hi ha fet res. Podem encara molt de temps restar sords i cecs ?
L’associació « Sauvons Ideal »
interpel·la doncs públicament :
-
El
Propietari, per tal que
expliqui perquè els fons necessaris al manteniment del vaixell no s’han
previst ?
-
El
Prefecte, per que justifiqui perquè un report
d’expert que li permetia d’actuar, no ha pas estat comandat al pèrit
nacional encarregat del patrimoni marítim ?
-
El
Director Regional dels Afers Culturals de Montpeller
perquè expliqui perquè els seus serveis que ho poden fer, no han pas obligat
el propietari?
Endemés
llancem una crida directa a tots aquells per qui el patrimoni té sentit, a fi
que se facin ressò d’aquest crit d’alarma, que les mesures urgents de
salvament per fi siguin preses i que un projecte global de restauració i, en
acabat, d’utilització perenne d’aquest monument per fi sigui elaborat i
finançat.