Le bois mis à sécher en juin est prêt:
Le 26 novembre 2002, nous étions au séchoir solaire de SAILLAGOUSE:
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Quelques jours avant, Monsieur BAILLES de la Chambre des Métiers de Cerdagne à SAILLAGOUSE me téléphonait pour confirmer que l’hygrométrie de l’Alzine étant tombée de 50 en juin à 10 maintenant, le bois était complètement sec et disponible. Nous sommes allés le chercher dans ce séchoir original fonctionnant à l’énergie solaire. A notre arrivée, Pierre (sur la photo) est dubitatif : des vandales avaient endommagé cet outil sensationnel l’hiver dernier, les traces en sont encore visibles. En arrière plan, derrière les panneaux solaires, l’unité de séchage. |
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Nos 5 tonnes de bois: Après un effort raisonnable nous avons sorti le chariot sur voie ferrée qui supportait notre bois. En juin, avec Vincent CANTIE, il nous avait fallu charger le chariot à la main en posant des claies entre chaque plateau pour qu’ils soient aérés. Chaque plateau pesait entre 40 et 80 kg. Le soir nous avions bien dormi…
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Notre joker...
Fort de cette expérience, j’avais sollicité Joël BARNEDA de Transports JOKER, un copain transporteur avec qui j’avais été en stage à la CCI. Joël a accepté de se charger de l’opération à tout petit prix. Merci Joël…
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| Un coup de grue et hop ! 2 tonnes d’Alzine sont chargées. Notre bois prenait pour la dernière fois le bon air de Cerdagne, en arrière plan les premières neiges sont déjà sur les sommets. |
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Monsieur Bailles de la Chambres des Métiers de Cerdagne:
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Il manquait à remercier la Chambre des Métiers de Cerdagne représentée par Monsieur BAILLES. Un homme discret et efficace qui a contrôlé l’opération de séchage et a rendu possible l’utilisation d’essences traditionnelles pour cette restauration. Seule la consommation d’électricité utilisée en appoint nous sera facturée. Ainsi les travaux de reconstruction de l’ENRAMADA (la charpente) pourront démarrer début janvier comme prévu.
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Rencontre avec Pierre Du Mouza:
Vendredi 13 décembre nous avons rencontré Pierre DU MOUZA.
Un passionné de vieux gréements, ancien propriétaire du Sardinal « Pluie de Roses ». Pierre cherchait désespérément un mat afin de finir la restauration du « Notre Dame de Lisieux » un « Moure de Pouar » provençal.
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Le mat d’IDÉAL ayant été coupé par les pompiers lors de l’incendie, il ne pouvait plus nous servir... Avec Vincent CANTIE, le président de l’association (à droite sur la photo), nous avons décidé de lui donner ce bout de mat. En effet, après modification et rabotage, il aura les dimensions nécessaires au « Notre Dame de Lisieux ». |
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C’était
un moment très sympa. En remerciement, Pierre DU MOUZA nous a offert une
vieille carte postale montrant IDÉAL...
29 janvier 2003, la saint-Gildas:
| Ça y est, le 29 janvier le chantier de restauration a démarré, c'était aussi ma fête… les " ESCUAS " ou fausses quilles ont été démontées afin de permettre les relevés de formes. Ensuite le bateau sera couché plus facilement sur un coté. |
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Février 2003, les membrures sont remplacées:
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Petit à petit, une sur deux des ESTEMENERAS (les membrures) sont délicatement remplacées. La bonne nouvelle c’est que les MEDIS (les varangues, partie reliant la membrure à la quille) sont en bon état et que la plupart ne devront pas être remplacées .
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Le hangar est petit, nous sommes « co-locataires » avec un petit Misainier qui faisait la pêche à la Sardine. Somme toute une bonne compagnie dont je vous reparlerai plus longuement. |
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Le 20 mars 2003, le chantier piétine:
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Affluence de travaux urgents : Pécheurs et vedettes transport de passagers, soumis à de nouvelles normes de sécurité (ou à de nouvelles interprétations de ces normes ?) ont envahi le chantier. Notre « IDÉAL » se morfond, les travaux sont provisoirement interrompus… Je mets la pression sur Gérard BERNA DOU qui s’agace… Ambiance… |
Pierre SARRAU et son « mon possible »Je vous avais promis un peu plus d’info sur le MISAINIER de Pierre SARRAU. Construit en 1932 à LESCONIL par le chantier LECOEUR ce bateau de pêche à la sardine est donc notre voisin de chantier. Il est propulsé par un gréement au tiers et une voile de 28m2. Pierre nous donne gentiment la main quand il faut du renfort pour « IDÉAL ».
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Un moteur BAUDOIN de 1927Je ne résiste pas au plaisir d’une photo du moteur BAUDOIN 5CV à essence de 1927 que Pierre SARRAU a déniché afin d’en équiper « MON POSSIBLE » : un vrai bijoux !
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Le 5 mai 2003, le chantier a repris:
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Après
un bon mois d’interruption le chantier a repris. Yves BERNADOU nous a
confirmé que malgré le retard le délai serait tenu. La COBERTA (le
pont) a été entièrement ouverte sur l’avant et les ESTEMENERAS
(les membrures) démontées et refaites jusqu’à la RODA de PROA
(l’étrave). C’est un travail long et méticuleux. |
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Détail
de
la
construction Sur
cette photo on voit bien le travail en biais de la découpe des
ESTEMENERAS (les membrures).
La section n’en est pas rectangulaire, le champ latéral est
perpendiculaire à l’axe du bateau et ajusté au BOCAL (le bordé). Il
reçoit ainsi à plat els BAOS (les barrots de pont). C’est un travail
traditionnel d’ajustage que nous avions remarqué sur le « Jean et
Marie » au Muséu Maritim de Barcelona.
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